samedi 15 mai 2010

Je veux voir un combat de Sumo !

Oui, en ce moment a lieu un tournois de Sumo dans le stade Ryogoku, non loin de l'auberge.
Et aller au Japon en passant par la case Sumo c'est la clâsse absolue ! (et pis p't'être que je croiserai Chirac...).

Il ne me reste que 2 jours au Japon, je voudrais assister au tournois de Sumo, au Sanja Matsuri ( voir les 3 grands mikoshi), mais aussi visiter Nikko : je voulais ne pas y aller mais j'ai vu (hier) qu'il y avait un festival les 17 et 18 Mai...

Donc après consultation de mon papa et reflexion, j'irai aux 3 !
Dimanche (soit aujourd'hui) : Sumo + Sanja Matsuri et Lundi : Nikko.

Je me renseigne après de l'accueil de l'auberge pour obtenir une place pour le tournois, le gars me dit que je devrais y aller entre 7h et 8h du mat' . C'est tôt !

Mais je vois aussi que le Sanja Matsuri débutera à 6h du mat', et vu la foule qu'il risque d'y avoir dans la journée mieux vaut voir les mikoshi tôt !

Donc, levé à 5h30 (sans réveil en plus !) et vers 6h15 je me rends près du Senso-Ji d'où partent les paradent.
Tous les porteurs de mikoshi sont rassemblés par "équipe" (ou plutôt quartier pour lesquels ils appartiennent) et attendent.

Je  traverse les rangs et rejoins les badauds qui attendent le début de la parade.
Vers 7 heures, un policier fait une annonce, certaines personnes font demi-tour, d'autres grimacent. Je sens que l'attente risque d'être bien longue ! Je décide donc d'aller acheter mon entrée pour le combat de Sumo- > direction le métro !

Arrivée à la station Ryogoku, j'ai du mal à ma repérer... je commence à avoir faim et m'achète un gâteau qui ressemble à un pain au lait.
Beurk ! le pain est fourré à la chantilly et à la crème de marron ! je ne mangerai que la croûte...

J'arrive enfin devant le stade, il y déjà une queue assez importante, un organisateur vient me parler et m'explique que les billets sont en vente à partir de 8 heures (il est 7h30), qu'ils ne vendent que un billet par personne et que je ne dois pas quitter la queue. 30 minutes.... ça va, soyons patiente.

Vers 7h50, on me distribue un petit billet (sûrement pour indiquer l'ordre d'arrivée pour l'attribution des places)










et à 8 heures la vente commence.


A même pas 8h15 j'ai mon biller d'entrée, demi-tour pour Asakusa !
la queue derrière moi est impressionnante ! j'ai bien fait d'arriver tôt..

A la sortie du métro je vois les voitures arrêtées, des gens circuler entre les voitures. Etrange...
Ah mais oui ! un mikoshi est arrêté en plein milieu de la rue !
Il est effectivement impressionnant !


Ce qui est également impressionnant, c'est que la foule participe à cette parade : elle applaudit, encourage  les porteurs, beaucoup de personnes sont traditionnellement vêtues. Et les porteurs sont de tous âges !
Ce sont des moments forts en convivialité, même si l'on est un peu bousculé de partout car tout le monde veut prendre une photo, ces passages des mikoshis sont vraiment intenses.

Je comprends la nécessité des 40 porteurs vu la taille du mikoshi !





Je repars à contre-courant vers l'auberge et m'achète une petit douceur sur mon passage (bah oui quoi, réveillée depuis 5h30, il est 9 heures. Il faut reprendre des forces !).



J'ai d'ailleurs croisé un Yakuza ! tatoué du cou aux pieds ! Je n'ai pas osé dégainer l'appareil photo....

Et j'ai croisé des hommes légèrement vêtus..

Les mikoshi sont soigneusement astiqués

C'est vrai que plus ils sont brillants, plus ils sont impressionnants


J'irai au tournois de Sumo vers 14h-15h.
Il est 10h15... j'ai envie d'aller me recoucher...
Mais que nenni ! je vais me ballader à Asakusa (un p'tit bain de foule ! wouhou !), déjeuner à Asakusa et aller au tournois.

3 commentaires:

  1. Bonjour, je voulais évoquer, pour ce dernier jour, un aspect plutôt obscur, peu glorieux et tabou jusqu'à nos jours, de la société japonaise.
    Je parle de l'attitude des responsables politiques pendant et après la II Guerre Mondiale. En effet, dès 1932, le gouvernement japonais s'est fixé comme objectif, en étudiant les batailles de la I Guerre Mondiale, de créer des armes de destruction massive. La célèbre unité 731, entre autres, a été créée à ces fins. Plus de 1000 médecins y avaient pour mission de mettre au point des armes de destruction biologiques et chimiques en faisant des expériences sur des cobayes humains. L'invasion de la Mandchourie a fourni le matériel humain à volonté. Toutes sortes d'expériences, y compris des vivisections, sur les humains étaient des « travaux » réglementaires. Des germes de maladies telles que la peste, le choléra, la typhoïde, la méningite, etc. ont été expérimentés sur hommes, femmes et enfants. Les victimes étaient principalement des Chinois mais les médecins de l'armée impériale ont aussi employé des Coréens, des Japonais «criminels » tels que des communistes ou des syndicalistes, des soldats prisonniers russes et américains. Les Japonais ont tout essayé: champignons, hépatites, fièvre jaune, gangrène, tétanos, anthrax, maladies vénériennes, peste bubonique, tuberculose, etc. Plus de 10.000 êtres humain ont été utilisés pour ces expériences.
    Au moment de la reddition du Japon, et avec l'intention secrète des Américains d'utiliser ces connaissances et ces structures contre l'Union Soviétique, un accord a été passé entre les gouvernements américain et japonais.
    Aucun des responsables de ces crimes, contrairement à ce qui s'est produit à Nuremberg avec les nazis, n'a été jugé.
    La campagne de silence imposé par l'occupant américain a parfaitement fonctionné à tel point que
    le médecin Shiro Iishi, commandant de l'unité 731, protégé par les Américains, est devenu après la guerre Président de l'Association de Médecine et Président du Comité Olympique Japonais.
    La société japonaise a été, et est encore aujourd'hui, maintenue dans l'ignorance partielle par les différentes administrations qui se sont succédé après la fin des hostilités. Il existe même une campagne de négationisme dans le pays, conduite par l'extrême droite, destinée à refuser le peu d'information qui circule sur le sujet au Japon.
    Campagne soutenue, bien entendu, par les Américains qui ont refusé un visa à Ken Yuasa, l'un des rares médecins repentis qui ait osé dénoncer les crimes de l'armée impériale.
    Je vous joins des liens, pour ceux qui souhaitent en savoir davantage. Attention certaines images sont difficilement supportables:


    http://www.google.fr/images?hl=fr&q=unidad+731&um=1&ie=UTF-8&source=univ&ei=vLTvS8aCHJDd-QbbjK3MCQ&sa=X&oi=image_result_group&ct=title&resnum=4&ved=0CD0QsAQwAw


    http://www.google.fr/#q=unidad+731&hl=fr&prmd=iv&source=univ&tbs=vid:1&tbo=u&ei=vLTvS8aCHJDd-QbbjK3MCQ&sa=X&oi=video_result_group&ct=title&resnum=8&ved=0CE4QqwQwBw&fp=2fb514cea0b272ba


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_731


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vivisection


    http://historizo.cafeduweb.com/lire/11619-unite-731-ces-fantomes-hantent-japon.html


    http://www.liberation.fr/monde/0101224689-j-ai-tue-de-sang-froid-quatorze-chinois-ken-yuasa-denonce-les-exactions-de-l-armee-nippone-pendant-la-guerre


    http://www.monde-solidaire.org/spip.php?article2387


    http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=17098


    Souhaitons qu'un jour, sans l'aide de « l'ami » américain, le Japon puisse se débarrasser définitivement des fantômes qui le hantent encore.

    Pour le prochain voyage je vous parlerai de Richard Sorge, ce héros qui a le plus fait pour abréger l'existence des régimes criminels de l'axe.

    Bonne lecture.
    J. Carlos.

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  2. petite douceur ... On dirait pas ;)

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  3. Ca c'est parce que j'ai mordu dedans :-)
    mais ça n'était pas trop sucré, encore chaud, moelleux.
    Miam! un délice

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